Les stages et leur gouvernance en débat/Internship governance in question

Les stages et leur gouvernance en débat

Regards croisés sur les enjeux, les pratiques et les stratégies

Colloque international, 17 et 18 juin 2010, Paris-Est
 

Le stage, qu'il vise la découverteprofessionnelle, la formation à un métier ou le perfectionnement de pratiques, sembleaujourd'hui devenu un passage obligé dans toute formation initiale ou un préalable nécessaire à toute intégration durable dans un poste de travail. On observe une multiplication des stages au cours des deux dernières décennies même si la formation à certains métiers en inclut de longue date.

On constate aussi que désormais les stages de plus en plus répandus y compris à l'Université posent question au sujet de leur mise en oeuvre ainsi que de leur gouvernance.

Ayant rarement constitué un objet d'étude légitime - sans doute parce qu'il s'agit d'un objet éphémère qui recouvre des réalités variées -, le stage est devenu visible ces dernières années à travers la dénonciation d'abus divers et de « mauvaises pratiques » (instrumentalisation du stagiaire, absence de formation et/ou de rémunération ...), puis à l'occasion de la recherche de règles de « bonne gouvernance » de la part des pouvoirs publics comme des organismes de formation et des structures d'accueil des stagiaires, qu'elles soient publiques ou privées (charte des stages...).

C'est tant l'utilité et la pertinence des stages que les modalités de leur(s) gouvernance(s) qu'il convient de questionner. Tel est l'objet de cet appel à communiquer lancé en vue d'un colloque international organisé en juin 2010 à l'Université Paris-Est par le Largotec, Laboratoire de recherche sur la gouvernance (EA, 4688) avec le soutien de l'équipe ETE (« Enseigner, transmettre, encadrer ») de l'Université d'Évry Val d'Essonne et l'Institut Universitaire de France.