Intervention de Dreyfus Louyebo, doctorant du Lipha en droit public, lors de la conférence "Le dilemme de la souveraineté en Afrique"
Publié le 8 novembre 2022
Dreyfus Louyebo intervient dans le cadre des conférences thématiques de L'AEI international School
visioconférence
Date(s)
le 15 novembre 2022
A 17h, en visio
Présentation :
Depuis la chute du mur de Berlin, les institutions internationales comme la Banque Mondiale et le FMI ont commencé à utiliser cette expression de bonne gouvernance dans le cadre des politiques d’aide au développement des pays, trouvant ainsi le moyen de s’ingérer discrètement dans les affaires internes d’un Etat souverain. La gouvernance devient alors un moyen indirect de parler et de faire de la politique dans n’importe quel pays souverain, en se glissant sur la pente savonnée des droits de l’Homme et du droit international.
Dès lors, les pays africains devaient faire face à de nouveaux enjeux imposés pour la plupart par la Banque Mondiale et le FMI dans le cadre de l’application des différentes politiques publiques de développement.
Les institutions internationales avaient ainsi pour objectif d’inciter les pays africains à favoriser l’alternance, à promouvoir la stabilité, le dialogue, et à encourager le consensus politique.
La gouvernance devenait alors une condition essentielle pour l’adoption des programmes d’ajustement structurel même si l’échec de ces derniers a été justifié par une mauvaise gestion des affaires publiques, par un manque de légitimité institutionnelle, et par une mauvaise gouvernance entraînant dans de nombreux cas, des changements constitutionnels ou anticonstitutionnels dont la tolérance à géométrie variable se mesure à travers les intérêts des uns et des autres.